Le nom de « drakkar » sous lequel sont communément connus les navires vikings, quels qu’ils soient, est un terme apparu en 1840, inspiré du terme suédois drakar, pluriel de drake (dragon), lui-même apparenté à l'ancien nordique dreki. L'historien François Neveux précise que « dans l'espace viking, [le terme de dreki] sert d'abord à désigner les figures sculptées à la proue et à la poupe des navires, qui représentaient souvent des dragons ».
L'archéologue naval Ole Crumlin-Pedersen qui a fouillé les épaves de Skudelev, dans le Golfe de Roskilde au Danemark en 1962, a établi une typologie qui fait l'unanimité.
Pour clarifier, il existe deux familles principales de navires. Les langskip qui sont des navires de guerre et les kaupskip qui sont des navires de commerce.
Les langskip ont pour point commun d'être pontés et d'avoir un important équipage de rameurs. Ils n'ont pas de place pour le stockage des marchandises. Ils se déplacent indifféremment à la voile ou à l'aviron. Ce sont des transports de troupes capables de remonter les rivières. Selon leur taille, ils portent différents noms : karv, snekja, dreki...
Les kaupskip sont des navires de commerce, ils se déplacent à la voile et disposent d'un équipage réduit. Capables de naviguer en haute mer, ils ne sont pas pontés. Leur cale est dite ouverte. Le navire de ce type découvert à Skudelev avait une capacité de charge de 16 tonnes. Depuis, des épaves de plusieurs autres navires de commerce ont été découvertes. Selon leur taille, on les nomme byrding ou knörr.
Il existe également de bateaux de pêche ou caboteurs que l'on nomme ferja, mot qui a donné notre ferry.
Les navires qui rejoignaient l'Islande étaient principalement des navires de commerce conçus pour la haute mer, c'est-à-dire des knörr. Les navires trouvés dans les tombes royales sont, selon Ole Crumlin-Pedersen, des karv. Ces navires de guerre ont la particularité d'être plus larges que les navires classiques. Cela se justifie par la nécessité de pouvoir embarquer le roi, son trésor et/ou sa hird, sa garde rapprochée. Il s'agit de navires de prestige.
Les premières découvertes de navires vikings à Gokstad en 1880 et à Oseberg en 1904 ont amené les archéologues à la conclusion que les Vikings étaient des « commerçants de produits de luxe ». En effet, ces deux navires pontés qui avaient des équipages nombreux, laissaient très peu de place pour embarquer des marchandises. Or, comme il était de notoriété publique que les Vikings étaient avant tout des commerçants, les archéologues sont arrivés à la conclusion qu'avec des navires aussi mal conçus, les commerçants étaient obligés d'embarquer des marchandises peu encombrantes, mais à forte valeur ajoutée pour rentabiliser leur voyage. Donc, des marchandises de luxe. Depuis les fouilles de 1962, nous avons la preuve qu'à côté des bateaux guerriers, les vikings disposaient de bateaux de charge capables d'embarquer des cargaisons de plusieurs tonnes.
L'archéologue naval Ole Crumlin-Pedersen qui a fouillé les épaves de Skudelev, dans le Golfe de Roskilde au Danemark en 1962, a établi une typologie qui fait l'unanimité.
Pour clarifier, il existe deux familles principales de navires. Les langskip qui sont des navires de guerre et les kaupskip qui sont des navires de commerce.
Les langskip ont pour point commun d'être pontés et d'avoir un important équipage de rameurs. Ils n'ont pas de place pour le stockage des marchandises. Ils se déplacent indifféremment à la voile ou à l'aviron. Ce sont des transports de troupes capables de remonter les rivières. Selon leur taille, ils portent différents noms : karv, snekja, dreki...
Les kaupskip sont des navires de commerce, ils se déplacent à la voile et disposent d'un équipage réduit. Capables de naviguer en haute mer, ils ne sont pas pontés. Leur cale est dite ouverte. Le navire de ce type découvert à Skudelev avait une capacité de charge de 16 tonnes. Depuis, des épaves de plusieurs autres navires de commerce ont été découvertes. Selon leur taille, on les nomme byrding ou knörr.
Il existe également de bateaux de pêche ou caboteurs que l'on nomme ferja, mot qui a donné notre ferry.
Les navires qui rejoignaient l'Islande étaient principalement des navires de commerce conçus pour la haute mer, c'est-à-dire des knörr. Les navires trouvés dans les tombes royales sont, selon Ole Crumlin-Pedersen, des karv. Ces navires de guerre ont la particularité d'être plus larges que les navires classiques. Cela se justifie par la nécessité de pouvoir embarquer le roi, son trésor et/ou sa hird, sa garde rapprochée. Il s'agit de navires de prestige.
Les premières découvertes de navires vikings à Gokstad en 1880 et à Oseberg en 1904 ont amené les archéologues à la conclusion que les Vikings étaient des « commerçants de produits de luxe ». En effet, ces deux navires pontés qui avaient des équipages nombreux, laissaient très peu de place pour embarquer des marchandises. Or, comme il était de notoriété publique que les Vikings étaient avant tout des commerçants, les archéologues sont arrivés à la conclusion qu'avec des navires aussi mal conçus, les commerçants étaient obligés d'embarquer des marchandises peu encombrantes, mais à forte valeur ajoutée pour rentabiliser leur voyage. Donc, des marchandises de luxe. Depuis les fouilles de 1962, nous avons la preuve qu'à côté des bateaux guerriers, les vikings disposaient de bateaux de charge capables d'embarquer des cargaisons de plusieurs tonnes.