Chaque nuit prennent vie, sous les yeux ébahis
Des spectres de chevaliers, ombres mouvantes
Croisant par un chemin, belles fées endormies...
Les arbres mystérieux écoutent sans bruit,
Des pas lents, incertains sur les feuilles mortes
Compagnon d'un instant du grand hibou qui fuit
Vers la clef cachée, l'imaginaire porte.
Près des buissons se trouve une cabane,
Solitaire et calme, l'oiseau s'approche.
Au-dessus d'un sorcier, lugubre il plane,
Mais, protecteur, près de l'Homme reste proche.
Et alors que la longue nuit se termine,
Près d'une grotte, rode une lumière...
Deux yeux rouges la regardent qui chemine
C'est le dragon noir tapis dans sa tanière.
Une épée luit un instant, ce n'est pas l'heure
Et elle disparait protégée par la forêt
Il lui faudra la magie pour que l'animal meurt,
Ce matin-là, elle lui volera ses secrets...
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